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Esope, Fable 89 : « Hermès et Tirésias »




ERMHS KAI TEIRESIAS


`ErmÁj boulÒmenoj t¾n Teires…ou mantik¾n peir©sai, e„ ¢lhq»j ™sti, klšyaj

Hermès, voulant mettre à l’épreuve l’art divinatoire de Tirésias pour savoir s’il était infaillible, escamota


aÙtoà toÝj bÒaj ™x ¢groà Âke prÕj aÙtÕn e„j ¥stu Ðmoiwqeˆj ¢nqrèpJ kaˆ

ses bœufs de leur champ, puis vint le trouver à la ville, après s’être rendu semblable à un homme, et


xenèqh par' aÙtù. paraggelqe…shj d tù Teires…v tÁj toà zeÚgouj ¢pwle…aj

se fit recevoir chez lui. Quand Tirésias apprit la perte de son attelage,


paralabën tÕn `ErmÁn Âken e„j tÕ pro£steion o„wnÒn tina perˆ tÁj klopÁj

avec Hermès il se rendit dans les faubourgs de la cité pour prendre un auspice au sujet du larcin,


skeyÒmenoj kaˆ toÚtJ parÇnei lšgein, Ó ti ¨n qe£shtai Ôrneon. kaˆ Ð `ErmÁj tÕ mn

et il l’exhorta à signaler tout oiseau qu’il apercevrait. Hermès,


prîton qeas£menoj ¢etÕn ™x ¢risterîn ™pˆ dexi¦ paript£menon ¢p»ggeilen aÙtù.

voyant d’abord un aigle qui volait de la gauche vers la droite, le rapporta à Tirésias.


toà d e„pÒntoj m¾ prÕj aÙtoÝj toàton enai ™k deutšrou „dën korènhn ™p… tinoj

Celui-ci lui ayant répondu que cela ne les préoccupait pas, Hermès vit ensuite une corneille


dšndrou kaqhmšnhn kaˆ pot mn ¥nw blšpousan, pot d e„j t¾n gÁn kÚptousan,

assise sur un arbre, et qui tantôt regardait en l’air, tantôt se penchait vers la terre :


d»lwsen aÙtù. Ð d Øpotucën œfh· ¢ll' aÛth ge ¹ korènh diÒmnutai tÒn te

il le lui fit savoir. Tirésias lui répondit sur-le-champ : « Eh bien, assurément cette corneille jure


oÙranÕn kaˆ t¾n gÁn, Óti, ¨n sÝ qšlVj, toÝj ™mautoà bÒaj ¢pol»yomai.”

par le Ciel et la Terre (par Ouranos et par Gê) que si tu le veux bien, je retrouverai mes bœufs ».


toÚtJ tù lÒgJ cr»saito ¥n tij prÕj ¥ndra klšpthn.

On pourrait utiliser cette fable pour parler d’un voleur.


 
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